• Je ne suis pas morte. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

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  • Helpppppppppppppppppppppppppppppp

     

    j'arrive pas à mettre ma police d'habitude.....c'est quoi ce bordel


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  •  Je sais que j’écris peu en ce moment, voir très rarement, comme d’habitude mes examens, ils approches à très grands pas…
    De plus il m’arrive des trucs chelou en ce moment, très très étrange….je ne comprend pas tout…j’ai besoin de ne « pas me prendre la tête », d’être patiente….et de laisser faire les choses….
    Pour vous tout ce que je dis est du charabia
    Mais pour l’instant, je ne comprends pas moi-même….besoin de temps
    Kimy
    Ps : j’arrive pas à faire la mise en page et tout de la v2, perdu perdu….^^

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  • Voici deux documents extraits de la synthèse de documents que nous avons fait en cours. Ces deux documents traitent du thème de l'adolescence. La première fois que j'ai lu le premier texte, je me suis tout de suite reconnu, cette façon d'écrire, j'avais l'impression que c'était moi qui avait écris ce journal, le journal d'un adolescente.....so strange.

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    Texte 1

     Mais le bonheur, on ne parvient jamais à l'atteindre. Si nous pouvions seulement comprendre le sens de ce qui nous entoure. Pourquoi ce monde ? Pourquoi souffre-t-on ? Pourquoi la bêtise humaine et toute cette terrible médiocrité ? Ces gens qui se délectent dans la lecture de ce journal si mal écrit où, malgré son nom prometteur, ils trouveront toujours les mêmes nouvelles. Et pourquoi vit-on ? Pourquoi suis-je un être humain et non une fourmi ? Pourquoi suis-je faite ainsi ? Pourquoi mes ces yeux, ces mains ? Pourquoi m'est-il impossible de me regarder longtemps devant la glace de ma coiffeuse en constatant : « C'est moi, ce n'est pas autre chose » ? Pourquoi ne puis-je pas comprendre ceux qui m'agitent autour de moi ? Pourquoi suis-je une énigme pour moi-même ? Je ne veux pourtant pas jouer à l'incomprise. Et puis pourquoi être triste ?

    Je ne veux pas qu'on dise comme à Chateaubriand : « You carry your heart in a sling » (1). J'aime la gaieté. J'aime rire. J'aime le beau soleil, la musique, les poètes (oh ! pas tous). Je suis heureuse lorsque j'obtiens une bonne note (est-ce encore de mon age ? j'aurai, il ne faut pas l'oublier, dix-sept ans le six mars prochain). J'ai beau m'examiner, ce que je fais avec passion...et aussi avec admiration.

                    Je voudrais qu'on m'explique. Qu'on m'explique quoi ? Ce n'est pas facile à exposer. A qui pourrais-je écrire ? (Je sais mieux écrire que parler). Oserais-je ? Après tout, je ne suis peut-être pas si originale. Maman ? Il n'en est pas question. Je l'entends par avance. Mes professeurs ? Qui ? Même Mlle B... !

    Suis-je malade ? Avoir dix-sept ans, est-ce une maladie ? Pour moi, c'est cruel, c'est terrible. Et pourquoi m'a-t-on fait croire que j'étais un prodige, un génie ? Moi, du génie, parce que je ne tourne pas trop mal mes phrases, parce que j'ai lu Les Pensées, Le Rouge et le Noir, Le Nœud de Vipères ?

    C'est ridicule. J'aurais été illustre, je me serais révélée à tous. Quelle déception, quel orgueil, il faut bien l'avouer. Si Dieu était, je serais punie. Dieu, je l'ai appelé, il n'a pas répondu. Rien, rien, jamais rien. Il est des instants où je souhaiterais mourir. Comme je suis malheureuse. Pourtant il arrive que j'espère.  Je désespère et j'espère. Quelque chose se produira.

     (1)   Vous portez votre cœur en écharpe.

     Rapporté par : L. DINTZER dans Le jeu d'adolescence, PUF, 1956.

     

    Texte 2

     

    L'adolescence est sans doute, dans la vie de l'homme, la période la plus tourmentée, la plus complexe, la plus instable. On peut cependant se demander si cet « age » correspond à un fait de nature (état biologiquement déterminé qu'on peut objectivement, scientifiquement cerner) ou à un fait de culture. En effet, et c'est significatif, le problème de l'adolescence est un problème nouveau, moderne, que très peu de textes antérieurs au XIXème siècle posent de façon explicite. Ce phénomène paraît également propre aux sociétés développées, puisque, dans les sociétés primitives, on passe sans transition de l'enfance à l'âge adulte par une simple cérémonie d'initiation. De plus en plus, dans le monde moderne, la tendance est à reconnaître, sous des formes très diverses et parfois contradictoires, un véritable statut social à l'adolescence.

    Cette période se caractérise d'abord par une propension à la révolte, dont les parents sont les premières victimes. Les adultes, en retour, font souvent preuve de la même incompréhension. La société, dans son ensemble, paraît alors hostile, et, par crainte ou par refus, l'adolescent connaît les pires difficultés pour s'y intégrer, à moins que, toujours en s'opposant, il ne se découvre une providentielle vocation.

    En fait, les adolescents vivent entre eux, dans un monde à part, qu'ils protéger. C'est l'âge ou l'amitié exclusive et sublimée semble devoir être éternelle. Parfois ces liens privilégiés sont élargis à un groupe de « copains » où l'on se sent bien, parce qu'on peut enfin s'y intégrer. C'est aussi l'âge des premiers émois, à la fois refusés, redoutés et éprouvés avec délices.

    Finalement, l'adolescent cherche partout sa place, parce qu'il est en proie aux plus vives inquiétudes sur sa propre personnalité. Il est en effet animé de grands élans qui le portent vers l'action politique, la « quête » de soi, ou vers l'exaltation métaphysique.

    Quoi d'étonnant, dès lors, que Freud ait choisi Œdipe pour symboliser la longue succession des problèmes, qui de l'enfance à l'adolescence, occupent la vie affective ? Même si la figure d'Œdipe transcende les problèmes de l'adolescence, elle n'en demeure pas moins une représentation privilégiée de la difficulté de s'assumer, caractéristique de cet âge.

    P. BRUNEL, « Vers l'âge d'homme », dans Approches littéraires, 1976.

     

     


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